L’ostéopathie et le handicap
L’ostéopathie ne guérit pas le handicap lui-même, qu’il soit moteur ou mental, congénital ou acquis.
Toutefois, elle est une aide intéressante pour favoriser l’adaptation du corps aux troubles fonctionnels qu’il est susceptible de développer.
Elle apporte un mieux-être et une amélioration de la qualité de vie grâce à un traitement adapté.
Évidemment, le handicap peut altérer le bon fonctionnement de l’organisme par les hypo/hypertonies musculaires, par les déformations structurales (scoliose, cyphose…), par les appareillages (fauteuils, corset…), par le stress du quotidien etc.
Un travail avec votre ostéopathe peut aider à rééquilibrer l’organisme, par des techniques fasciales, crâniennes, viscérales, articulaires et musculaires.
Le soin ostéopathique aide l’organisme à trouver des systèmes de compensations, d’adaptations, afin de redonner de la mobilité aux articulations pas ou peu sollicitées.
De plus, il permet de stimuler l’activité neuromusculaire et de relancer le système circulatoire pour améliorer les échanges tissulaires et ainsi réharmoniser l’ensemble du corps.
La personne souffrant d’un ou plusieurs handicaps a souvent une mobilité réduite voire inexistante si celui-ci est moteur.
Or cette mobilité est essentielle pour de bons échanges nerveux et nutritionnels au sein des tissus. Le but de l’ostéopathe est d’aider à garder la meilleure mobilité possible, car « la vie c’est le mouvement ».
Les handicaps sont la plupart du temps associés à des troubles du sommeil, des céphalées/migraines, des tensions tel que la nervosité ou l’anxiété.
Un suivi ostéopathique peut faciliter au mieux-être psychique afin d’aider à mieux supporter les difficultés rencontrées, ainsi améliorer la qualité du sommeil et l’état général.
De plus, l’absence de mouvements, la prise de traitements médicamenteux ou le stress peuvent engendrer des dysfonctionnements digestifs tels que des douleurs, diarrhées, constipation, etc.
Ces troubles peuvent être soulagés grâce à des techniques viscérales.
Toutefois, l’ostéopathie ne doit pas être envisagée comme unique traitement dans le cas d’un handicap, mais il doit être suivi pluri-disciplinairement pour que les patients puissent obtenir la meilleure prise en charge possible.
